Les Ti-Raleigh, encore et toujours
Ce 2ème contre-la-montre par équipes a largement favorisé les Ti-Raleigh du maillot jaune Knetemann.
Bien que mis en difficulté par les Peugeot (Bernaudeau, Anderson, Laurent), leaders après 40 km de course, les Hollandais se sont imposé avec 19’’ d’avance au terme des 77 km du parcours. Rien à dire à ce sujet : ils prouvent depuis 1978 leur supériorité dans le domaine collectif. Là où le bât blesse, c’est au niveau du règlement : ce ne sont pas les 19’’ perdues qui sont inscrites au général mais 45’’ de bonifications ! De même, les Capri Sonne (3ème) n’ont concédé que 26’’. Ils subissent pourtant une pénalité de 75’’ ! Dernier exemple, Hinault (4ème) n’a terminé que 41’’ derrière les hommes de Post. Il se voit sanctionné de 1’45’’.
A la veille d’aborder les Pyrénées, Zoetemelk peut s’estimer heureux. Il a 2’2’’ d’avance sur le Breton.

 Des exagérations ?
Les capitaines des « petites » formations doivent maudire les organisateurs. 2 contre-la-montre par équipes, cela semble un peu trop. Robert Alban (La Redoute) a perdu 4’55’’ par rapport aux Ti-Raleigh, si l’on cumule les 2 épreuves chronométrées.
Par contre, les équipes Boston de Van Impe, Téka de Lejarreta et Kelme de Fernandez n’ont pas joué le jeu. Elles ont clairement fait l’impasse sur cette journée, se réservant pour l’étape pyrénéenne du lendemain. C’est ainsi que les Kelme sont arrivés bien groupés un quart d’heure après les vainqueurs ! Au classement général, ils ne pénalisés que de 3’45’’ par rapport aux vainqueurs de l’étape. A quoi ça sert de se décarcasser ?

Classement de l’étape

Classement général