Le parcours
Il était plat dans les 2 premiers tiers puis très accidenté. Il s’agissait alors d’un final de type « ardennais » avec 3 belles bosses appartenant au patrimoine mondial du cyclisme (Mont Theux, côte des Forges, côte de Sart-Tilman) plus les 2 derniers kilomètres pour arriver dans la banlieue de Liège.

 Et de deux pour Zabel
Cette 3ème étape a vu des attaques incessantes depuis le départ.
Au moment d’aborder les difficultés majeures, 2 français étaient en tête : Frédéric Guesdon et Nicolas Jalabert. Le peloton était à 1’35’’. Ils étaient repris dans la côte des Forges.
Plusieurs coureurs ont bien tenté de prendre ensuite le large mais le festival Télékom a commencé dans la côte de Sart-Tilman. Les allemands n’ont laissé personne prendre trop d’avance dans les côtes et ont assuré le train dans les derniers kilomètres pour offrir à Zabel sa 2ème victoire dans ce Tour. Même Ullrich y a mis du sien. C’était la meilleure façon d’éteindre les rancoeurs de son coéquipier.

 O’Grady en jaune
A Anvers, O’Grady avait passé une très mauvaise nuit. Il affirmera même plus tard : « C’était le jour le plus triste de ma vie. J’étais vexé, détruit. Je n’ai pas dormi ».
Le lendemain, à Seraing, tout était oublié. L’australien avait récupéré la tunique qu’il aurait du endosser la veille.
En terminant 31ème de l’étape dans le même temps que le vainqueur, il dépossédait Wauters. Celui-ci avait craqué dans la côte des Forges et avait terminé l’étape à 6’36’’.
C’était la 2ème fois de sa carrière que O’Grady revêtait le jaune, après l’étape de Cholet en 1998.

 Casagrande en déroute
Francesco Casagrande (Fassa Bortolo) était l’un des outsiders du Tour mais il a terminé l’étape à prés de 5’.
Il faut dire qu’il avait été perturbé par une chute (fracture du radius) dans la 1ère étape du Giro et qu’il avait fait du Tour son nouvel objectif. Cela apparaît désormais bien compromis.

Classement de l’étape

Classemenr général