Voigt et Dekker échouent à 400 m. de la ligne
Demarbaix (Lotto) et Voigt (Crédit Agricole) sortent du peloton au 51ème km, rejoints par Moerenhout (Farm Frites), Dekker (Rabobank) et Mateos (Polti) au km 57. Voigt (15ème du général à 1’36’’) devient une menace pour la Once qui défend les intérêts de Jalabert et stabilise l’écart à 3’30’’ à 35 km de l’arrivée.
A 22 km, Voigt et Dekker lâchent leurs compagnons. Ils comptent encore 1’10’’ à 10 km du but, traversent en tête la ville de Vitré mais ils sont absorbés par le peloton à 400 mètres de la ligne.

 Wüst, un sprinter qui l’emporte avec le maillot à pois
Marcel Wüst, un Allemand de la Festina, pas banal, l’emporte au sprint. Wüst parle en effet 6 langues et possède un réel sens de l’humour : « Je suis pro depuis 12 saisons, mais, je ne dispute que mon 2ème Tour de France et c’est la 1ère fois que j’y pose les roues...en France. En 1992, le départ était donné à San Sébastian et j’y ai été sorti dès la 1ère étape, en Espagne, sur une chute. ». Et il connaît l’histoire du cyclisme : « Je m’étais bien renseigné : le dernier sprinter à avoir gagné une étape avec le maillot du meilleur grimpeur était Jean-Paul Van Poppel, un ami, en 1994 à Boulogne-Sur-Mer. »
A 32 ans, le Colonais entre dans le Gotha des cyclistes après avoir gagné 1 fois sur le Giro (1997) et 12 fois sur la Vuelta (3 en 1995, 3 en 1997, 2 en 1998, 4 en 1999).

Dernier exploit de Wüst qui sera gravement blessé lors du criterium d’Issoire au mois d’août 2000.

L’Allemand y perdra l’usage de l’oeil droit et devra arrêter sa carrière.

 Jalabert perd 30’’
Une chute à 1400 mètres de la ligne a provoqué une coupure qui a coûté 10’’ au maillot jaune Jalabert sur un groupe de 30 coureurs parmi lesquels figuraient Armstrong et Ullrich.

Classement de l’étape

Classement général