Belle course-poursuite de Petit-Breton
Cette étape est marquée par la pluie qui accompagne les coureurs pendant 200 kilomètres.
A la sortie de Lons-le-Saulnier, dans une assez longue côte, Faber, Cornet et Garrigou décramponnent tout le lot. Ganna, Van Houwaert et Petit-Breton forment un second groupe duquel émerge « L’Argentin » qui se lance, seul, à la poursuite du trio de tête (4’ de retard à Bourg). Petit-Breton parvient à effectuer la jonction à Villars avant de se faire battre au sprint par Faber et Garrigou.

 Faber continue sa remontée
A l’arrivée, François Faber se montre très satisfait de sa 2ème victoire consécutive, pas perturbé le moins du monde par les conditions atmosphériques déplorables : « Je suis fait comme un barbet et je n’ai plus de fond à ma culotte », se contente-t-il de lancer à la cantonade, couvert de boue.
8ème du général, les journalistes de « L’Auto » révisent leurs propos. Pour eux, le «  Géant de Colombes » avait tort de s’essayer à la route. La piste lui convenait beaucoup mieux. Désormais, «  Il y a loin en ce moment du Faber de Bordeaux-Paris et de Paris-Bruxelles (2 abandons), du Faber que nous avons un peu prématurément peut-être, jugé moins bon que son frère (Ernest Paul, 13ème du général). Le jeune colosse est à nouveau en forme Plus que jamais, il est vite, courageux et endurant » (C. Ravaud).

Né en 1887 en France d’un père Luxembourgeois, François Faber est le demi-frère d’Ernest Paul, né en 1881.

 Classement de l’étape

  Classement général