Hinault provocateur
Dès que le peloton est lâché, les démarrages se multiplient jusqu’à ce que le maillot jaune, Bernard Hinault en personne, se permette le luxe de fausser compagnie au reste de la troupe pour compter (au grand désespoir de Guimard, son directeur sportif) 37’’ d’avance. Derrière, ses adversaires se contentent de maintenir une allure suffisante pour ne pas que le passif n’augmente et c’est ainsi que 15 km sont parcourus avant que « le Blaireau » ne se relève.

 Knetemann relève le gant
C’est alors au tour du champion du monde Gerrie Knetemann d’avoir des fourmis dans les jambes. Après de multiples tentatives, le batave s’enfuit en compagnie de Villemiane, Thévenard et Tackaert.
Pour les Renault, la présence de Villemiane à l’avant est une aubaine. Elle leur permet de ne pas avoir à effectuer le travail de poursuite. Ce sont les Peugeot de Kuiper qui s’y collent et absorbent les 2’15’’ de déficit en 50 km.

 Raas s’impose
Les Peugeot sont encore mis à contribution lorsque leur leader est victime d’une chute à 12 km de l’arrivée. Plus de peur que de mal.
A 6 km de la ligne, Bittinger se dégage mais il bute sur un faux-plat vent de face et abdique sous la flamme rouge.
Au sprint, Jan Raas (Ti-Raleigh) résiste au retour trop tardif d’Esclassan et gagne sa 5ème étape sur le Tour. 1979 restera pour lui une belle année puisque, déjà lauréat du Tour des Flandres et de l’Amstel Gold " Raas ", le hollandais deviendra bientôt, chez lui à Valkenburg, champion du monde. Dans des circonstances un peu particulières, il faut bien en convenir, puisque Raas sera surpris par les caméras de la télévision à plusieurs reprises en train de se faire tracter dans le Cauberg par ses équipiers.

Raas largement devant

 Classement de l’étape

 Classement général