Le parcours

Le chrono de Superbagnères comporte 3 parties distinctes. La première, plate, se termine au km 5,5. La deuxième, en pente relativement douce, s’achève au km 14,4, là où prend naissance la véritable montée de la station de ski qui surplombe Luchon.

 Hinault maîtrise
Bernard Hinault (Renault) a dominé ce chrono, à 26,563 km/h de moyenne : 4’’ d’avance sur Zoetemelk à la sortie de la ville ; 9’’ sur Agostinho (Flandria), 27’’ sur le Hollandais de Germigny-l’Evêque au 2ème temps intermédiaire ; 11’’ sur le toujours jeune portugais de 37 ans (3ème l’année dernière à Paris), 53’’ sur Zoetemelk à l’arrivée.
Voici déjà Hinault habillé de jaune après seulement 3 jours de compétition. Une belle opération, certes, mais la formation Renault-Gitane (Bernaudeau, l’éphémère leader du général a fini 23ème de l’étape à 3’59’’) sera désormais obligée de soutenir à elle seule tout le poids de la course.

Hinault en passe de récupérer la Tunique.

 Les contre-la-montre par équipes pour redorer son blason
Demain, une dernière étape pyrénéenne attend les coureurs avant que ne se profilent à l’horizon 2 chronos par équipes sensés rééquilibrer les données. On peut en effet penser que les Raleigh (Lubberding, 15ème à 3’23’’, a déçu) et les Peugeot (Kuiper, 4ème, a perdu 1’42’’) en profiteront pour refaire une partie de leur handicap.

 Classement de l’étape

 Classement général