Merckx, premier partant de son équipe
Chacun est surpris lorsque Guillaume Driessens, le directeur sportif de la formation « Faema » désigne Eddy Merckx pour s’élancer en premier. Souvent, les capitaines d’équipe préfèrent courir en fin d’après-midi afin de bénéficier de renseignements et de se soustraire aux caprices du vent. Pas le Bruxellois qui a décidé de se blottir au plus vite dans le calme d’une chambre d’hôtel après avoir réalisé (bien sûr) le temps de référence : 13’7’’ uniquement battu par ...

  ...Altig, premier maillot jaune
Comme en 1962, comme en 1966, Rudy Altig (Salvarani) a enfilé le maillot de leader dès le 1er jour en gagnant le prologue à 47,963 km/h de moyenne. Cela ne doit pas inquiéter Merckx qui a relégué Gimondi à 14’’, Poulidor à 15’’, Pingeon à 25’’, Van Springel à 38’’ et Aimar à 50’’.

8ème et dernière victoire d’étape pour Altig sur le Tour (3 en 1962, 1 en 1964, 3 en 1966, 1 en 1969).

Le champion du monde 1966 (décédé en 2016 à 79 ans) a également remporté 6 étapes de la Vuelta, 4 du Giro ainsi que le Tour des Flandres 1964 et Milan - San Remo 1968.

 Deux poids, deux mesures ?
Le dernier vainqueur de la Grande Boucle, Jan Janssen (9ème du prologue) s’est fait siffler par le public belge, très nombreux à s’être déplacé en voisin pour soutenir leur nouvelle idole. La raison de cette colère ? Le Hollandais avait critiqué le fait que, contrôlé positif lors du dernier Giro, Merckx avait bénéficié d’une mesure de clémence de la part des instances internationales qui ne l’avaient pas suspendu, alors que lui-même avait été sanctionné d’un « arrêt de travail » d’un mois après Paris-Nice !

Classement du prologue