Pezzi devant Nolten
En dehors de s’être échappés tous les 3 à partir d’Arques (km 70), Rik Van Steenbergen, Jan Nolten et Luciano Pezzi ont un point commun : culminer à plus de 1,80 m, ce qui était assez rare dans le cyclisme de cette époque.
Oui, vous avez bien lu : Van Steenbergen ! L’Anversois a bel et bien participé au Tour de France 1955, en se montrant jusqu’à présent particulièrement discret, il faut le reconnaître. Nous ne ferons d’ailleurs que l’apercevoir puisqu’il crève à Espéraza et laisse ses 2 compagnons s’expliquer pour la victoire finale.
Pezzi remporte ce qui restera sa seule victoire d’étape sur un grand Tour. Nous le retrouverons dans quelques années en tant que directeur sportif de la Salvarani en 1965 lors de la conquête du Tour de Gimondi ainsi qu’ au sein de la Mercatone Uno. Pezzi décèdera en 1998 entre les succès de Pantani au Giro et à la Grande Boucle. "Le Pirate" le considérait comme son père spirituel.

 Attaque de Bobet dans le col du Portel
Depuis Avignon, il ne s’est vraiment rien passé en ce qui concerne les 1ères places du général. Antonin Rolland, l’équipier de Louison Bobet, est toujours maillot jaune, tandis que son capitaine est positionné juste derrière, à 4’53’’ quand même.
Dans le col du Portel, « le Boulanger de Saint-Méen » décide de tester ses adversaires. Fornara, Astrua, Brankart répondent présent, pas Rolland qui se retrouve à 2’ ! Impossible pour Bobet de poursuivre l’offensive, esprit d’équipe oblige ! Le peloton se reconstitue donc.

  Les Méditerranéens n’ont pas de chance
Après Jean Dotto qui a chuté hier et qui abandonnera lors de l’étape suivante, c’est au tour de Nello Lauredi (Sud-Est) de connaître le malheur. Dans la descente du col de La Chioula, Brankart touche sa roue et voilà le Français qui passe au dessus du parapet. Cote cassée, il est contraint à l’abandon.

Le Tour se termine dans l’ambulance pour Lauredi

Classement de l’étape

Classement général