Que de crevaisons !
Il pleut aujourd’hui encore sur les routes du Tour. Des routes particulièrement mauvaises, à partir de Landerneau surtout (km 18) et ce, au moins jusque Lorient (km 154). Les crevaisons se multiplient. Leducq fait partie du lot des malchanceux. Il lui faut effectuer un réel effort pour recoller au groupe de tête du côté de Châteaulin (km 61).

 Déolet motivé
3ème du général à 3’8’’ de De Waele, Aimé Déolet tente à plusieurs reprises de s’enfuir. Il parvient à son but près de Kerdaniel (km 141) mais le Belge doit s’avouer vaincu à Landévant (km 176).

 La der de Van Slembrouck
A Vannes, 27 coureurs se disputent le sprint que remporte Gustaaf Van Slembrouck. Le Flamand d’Ostende que l’on se souvient vêtu de jaune en 1926, remporte ici sa 4ème étape sur la Grande Boucle.
René Bierre, dans «  L’Intran », lui rend hommage (à sa façon) : « C’est celui sur lequel on ne veut plus compter, encore que sa grande classe soit indéniable, qui l’emporte dans cette étape. Il l’emporte nettement en homme qui, ce jour là a décidé qu’il gagnerait. Et l’on se surprend à formuler un autre regret concernant ce bel athlète qui raisonne peu, qui ne réfléchit pas, qui prend les choses comme elles viennent. Il ne reconnait qu’une chose en ce moment : sa grande forme. Alors quand il attaque le sprint avec un groupe imposant il se dit qu’il doit l’emporter. Il faut qu’il se le dise plus souvent. Et si l’on ne peut comparer Le Drogo et Van Slem, on doit reconnaitre toutefois qu’avec leurs jambes il leur faudrait un peu plus de tête ».

Van Slembrouck (1902-68) en conversation avec De Waele

 Classement de l’étape

 Classement général