Du goudron trop fraichement posé
Dès le départ, les frères Le Drogo s’enfuient avec Joly et Godinat. Une quarantaine de coureurs se lancent à leur poursuite. Pas Leducq, ni Van Slembrouck, ni Van De Casteele, ni Verhaegen. Sous le vent, la lutte est si intense que Ferdinand Le Drogo se relève, laissant ses 3 compagnons continuer seuls le combat. Le bras de fer perdure jusque la descente vers Laroche-Bernard où un véritable lac de goudron provoque la chute des hommes de tête ainsi que celle de la plupart des poursuivants. Les pauvres se relèvent couverts de goudron. Il n’est plus question de course pour l’instant.

 Nouveau succès des Le Drogo
Après Nantes, Rebry, accompagné un temps de Pomposi, relance les hostilités. Peut-être le Belge aurait-il pu aller jusqu’au bout mais une crevaison l’interrompt brutalement à Beaulieu-sous-Laroche.
C’est au sprint que Paul Le Drogo remporte l’étape devant 38 adversaires tandis que Déolet tombe, gêné par C. Pélissier semble-t-il.
Moins connu que son frère Ferdinand, le Pontyvien Paul Le Drogo (1905-66) fait aussi bien que son aîné qui s’était, lui aussi, imposé sur la Grande Boucle, lors de la 5ème étape du Tour 1927, pour être plus précis.

P. Le Drogo, couvert de goudron, à l’arrivée aux Sables d’Olonne

 Des outsiders en difficulté
Lâché en début d’étape, Leducq est revenu dans le groupe de tête. Contrairement aux Belges Van Slembrouck (59ème à 14’13’’), Van De Casteele et Verhaegen (76èmes à 31’56’’) qui ont déjà hypothéqué leurs chances de victoire à Paris.

 Classement de l’étape

 Classement général