Le programme du jour

. Km 13,5 : Côte de Renoir, catégorie 4 (2,2 km de montée à 6 %)
(Kolobnev : 3, Pauriol : 2, Flecha : 1)
. Km 3 : Sprint de Bidos
(Hagen : 6, Flecha : 4, Kolobnev : 2)
. Km 56,5 : Col de Marie-Blanque, catégorie 1 (9,3 km de montée à 7,6 %)
(Flecha : 15, Koren : 13, Pauriol : 11, Perez Moreno : 9)
. Km 117,5 : Col du Soulor, catégorie 1 (11,9 km de montée à 7,8 %)
(Burghardt : 15, Koren : 13, Perez Moreno : 11, Pauriol : 9)
. Km 141,5 : Sprint de Adast
(Hagen : 6, Kolobnev : 4, Pauriol : 2)
. Km 174 : Col du Tourmalet, hors catégorie ( 18,6 km de montée à 7,5 %)
(Schleck : 40, Contador : 36, Rodriguez : 32, Hesjedal : 28)


  Sastre se rebelle
Koren (Liquigas), Flécha et Boasson-Hagen (Sky), Burghardt (BMC), Kolobnev (Katusha), Pauriol (Cofidis) et R. Pérez (Euskaltel) s’enfuient au 5ème km mais c’est la chute du 3ème du général, Samuel Sanchez (km 24) qui retient l’attention. Sonné, le champion olympique met du temps à reprendre la route. Qu’il ne se presse pas, d’ailleurs ! Contador impose au peloton de l’attendre. Carlos Sastre ne l’entend pas de cette oreille. Malgré les remontrances du maillot jaune, le coureur de la Cervelo se lance à la poursuite des hommes de tête, d’abord avec son équipier Konovalovas, puis seul. Le vainqueur du Tour 2008 (bien discret cette année, 21ème à 25’50’’) se rapproche à 1’20’’ des échappés avant de faiblir et de se faire rejoindre à 24 km de la ligne.
On imagine les sarcasmes dont il a dû être la victime lorsqu’il est rentré dans le rang mais l’Espagnol s’insurge contre ces «  petits accommodements entre amis » (P. Brunel « L’Equipe ») dont il ne bénéficie jamais. N’oublions pas que personne ne l’a attendu dans le Tour d’Italie quand il est tombé. « Certains personnages sont en train de transformer le cyclisme en un sport d’enfants gâtés, de « ninatos » insolents », n’hésite-t-il pas à déplorer, à l’instar de son coéquipier Hushovd, l’autre jour à Spa.

 Un point sur la course
Revenons au pied du Tourmalet où le Tour de France 2010 doit, en partie, se jouer. Les 7 téméraires y possèdent 4’ d’avance sur le peloton. Kolobnev lâche Burghardt, son dernier compagnon, à 14 km du sommet mais le Russe est dépassé à 8,5 km. Car, derrière, les ténors ont accéléré.

 Le duel
Schleck (2ème du général à 8’’) porte une première accélération en vue de la banderole annonçant les 10 derniers kilomètres. Contador est le seul à soutenir la comparaison. Dès lors, impossible pour l’un ou pour l’autre de faire la différence. Schleck tente bien d’imprimer quelques secousses. A 3,9 km de la ligne, Contador porte une véritable attaque. Rien à faire, les 2 hommes sont, cette année, de la même valeur.
A l’arrivée, Contador ne dispute pas le sprint. Le coureur de la Saxo-Bank s’impose pour la 2ème fois mais il lui reste 8 petites secondes à combler. Une seule étape peut encore les départager : le contre-la-montre de Bordeaux et, dans cet exercice, l’Espagnol lui semble largement supérieur…

Schleck s’impose mais c’est Contador qui réalise la bonne affaire

 S. Sanchez ou Menchov sur le podium ?
Visiblement remis de sa chute matinale, Samuel Sanchez (5ème de l’étape) a battu Denis Menchov (6ème) de 8’’. Ce qui porte au général l’avance de l’Asturien sur le Russe à 21’’. Peut-être un peu juste avant le chrono de samedi ?

 Charteau rejoint Virenque et Jalabert
Moreau ne faisant pas partie de l’échappée du matin, Anthony Charteau s’est définitivement assuré le classement du meilleur grimpeur.
A 31 ans, le Nantais, équipier modèle, prend la succession de Virenque, dernier Français à avoir inscrit son nom à ce palmarès. C’était en 2004.

 Classement de l’étape

 Classement général

 Classement des jeunes

 Classement par équipe

 Classement par points

 Classement du meilleur grimpeur