Quel déséquilibre !
Nous retrouvons maintenant le système des « départs séparés » jusque l’avant-dernière étape qui mènera les coureurs à Dunkerque. Pour constater que la partie semble trop déséquilibrée : 8 Alcyon particulièrement motivés puisque 5 d’entre eux trustent les 5 premières places du général contre 6 J.B. Louvet, 4 Alléluia (et 25 touristes-routiers hétérogènes).
Sans chercher à réaliser un exploit, les « bleu ciel » d’Alcyon ont contrôlé la course. Muller, Debusschère et Delannoy ont lâché du lest vers Morez, situé à 60 km de l’arrivée. Les autres ont tranquillement remporté l’étape à 29,754 km/h de moyenne. Une seule incertitude : le nom du vainqueur du jour. Il était convenu de laisser franchir la ligne en premier à celui qui avait fourni le gros du travail, Maurice De Waele mais Adelin Benoit (1900-1954) ne s’en est pas laissé compter et le Wallon s’est imposé au nez et à la barbe de son « ami » Flamand.

 Verhaegen, seul face aux Alcyon
6 J.B. Louvet, c’est encore pas mal pour lutter contre les 8 Alcyon, me direz-vous. D’accord mais Van Slembrouck et Geldhof ont perdu contact avant le col de la Faucille ; Hemelsoet et Decorte juste après l’ascension, Martin quelques kilomètres plus loin. Ce qui fait que Pé Verhaegen a accompli une belle performance en solitaire pendant 80 km, alors qu’il accusait déjà 7’ de retard au moment où il s’est retrouvé esseulé. 6ème de l’étape à 8’1’’ des Alcyon, le Malinois (7ème du général) a mérité le respect de tous.

 Classement de l’étape

 Classement général