Abandon des Dilecta
Ferdinand Le Drogo (1903-1976) n’a pas pris le départ des Sables d’Olonne, prétextant une blessure à la jambe. Le Breton se fixe désormais comme objectif le championnat de France (qu’il remportera devant C. Pélissier). Ses équipiers Alancourt, Barthélémy, Cuvelier et Huot, abandonneront en cours d’étape, de même que Marcel Bidot (Alcyon), découragé par de continuelles crevaisons, fâché avec son directeur sportif qui résilie son contrat.

  Les Alcyon comblent une partie de leur retard
Nicolas Frantz et ses hommes n’ont pas tardé aujourd’hui. Ils sont même arrivés à Bordeaux avant que le contrôleur ait eu le temps de tracer la ligne d’arrivée ! André Leducq, dans son livre « Une fleur au guidon » nous en explique la raison. Le maillot jaune Hector Martin possédait plus de 37’ d’avance sur le leader Luxembourgeois de sa formation. De quoi s’inquiéter : « Ludo (Ludovic Feuillet, le directeur sportif) a promis une prime de 200 francs par minute reprise. Et c’est assez dire à quel point il estimait la situation critique. Mais il savait aussi comment un tel stimulant agirait sur ses Flahutes. C’est simple, des Sables d’Olonne à Bordeaux, vous auriez dit une tornade bleue (on ne portait pas tous les mêmes maillots, mais le bleu était la couleur d’Alcyon) voltigeant dans la verte campagne. Je crois bien que Gaston Rebry (Paris-Roubaix 1931, 34, 35, Tour des Flandres 34) serait passé à travers un mur s’il s’en était dressé un en travers de sa route ». A La Rochelle (km 101), les J.B. Louvet sont relégués à 7’ ; à Saintes (km 171) à 14’ ; à l’arrivée, c’est 16’26’’ qu’ils déboursent !

De g. à dte : Rebry, Frantz et Benoit satisfaits à Bordeaux

 Classement de l’étape

 Classement général