Les Alcyon en roue libre
Pour les Alcyon, premiers partants, le départ est donné à 9h, sous une température idéale, sans vent jusque Maiche où les attend un épouvantable orage. Il leur faut bien évidemment continuer, sans toutefois prendre de risques et en privilégiant le collectif. A ce petit jeu, même en surnombre, l’équipe de L. Feuillet concède 5’ de retard à Maisons-Rouge (km 63). Pas grave, leur avance au classement général est telle que les «  bleu ciel » (le maillot jaune Frantz termine 9ème de l’étape) peuvent se permettre d’appuyer de temps en temps un peu moins fort sur les pédales.

  Une lutte J.B. Louvet – Alléluia
Du côté des Belges, Martin et Decorte sont lâchés vers Saint-Hippolyte alors que la route n’est plus qu’un lac boueux. A Voujeaucourt, Verhaegen crève. 5 km plus loin, c’est Van Slembrouck qui perce puis Hemelsoet. Pas de temps à perdre, personne ne s’attend et Geldhof poursuit son chemin en solitaire, « sans gabardine, trempé comme une soupe » (R. Huttier).
Du côté des Français, le directeur sportif Alibert opte pour la solution collective, A. Magne coupant par exemple son effort lorsque Moineau crève.
De quel côté la balance a-t-elle penché ? Et bien, cette fois, l’individualisme a payé : Maurice Geldhof (J.B. Louvet) s’est imposé avec 2’5’’ d’avance sur les Alléluia.

Cette victoire restera le plus grand succès de la carrière de Geldhof (1905-1970), professionnel de 1927 à 1929.

 Classement de l’étape

 Classement général