Alcyon et J.B. Louvet, « pédale douce »
La formation Alcyon qui truste les 4 premières places du général n’a pas forcé l’allure entre Marseille et Toulon. Elle a terminé au complet à 6’54’’ du vainqueur.
Les J.B. Louvet se sont montrés plus agressifs mais, à quelques kilomètres d’Aix-en-Provence, en pleine descente, Hemelsoet, serré de près par un camion, est tombé. Il a entraîné Van Slembrouck dans sa chute. Ce dernier, à moitié assommé, pris de sanglots et de tremblements, a eu bien du mal à poursuivre sa route. 2 hommes en moins dans un contre-la-montre par équipes, ça compte. Surtout lorsque le chronomètre indique que l’on a fini à 19’’ du vainqueur…

 Antonin Magne, la révélation
… qui n’est autre qu’Antonin Magne. A 23 ans, le Cantalais a démontré, depuis que le Tour a abordé la montagne, de belles dispositions. Si bien qu’Alibert, son directeur sportif chez Alléluia, lui a ordonné de ne pas attendre ses 3 coéquipiers (Devauchelle, Moineau et son frère Pierre) alors qu’il restait une cinquantaine de kilomètres à parcourir. Avec 6’ d’avance, même en solitaire, la victoire d’étape paraissait possible. Oui , mais ne voilà-t-il pas que « Tonin » dérapait dans la longue descente vers Bandol. Sans gravité pour lui. Par contre, la voiture de son directeur sportif roulait sur son vélo. Pas de temps à perdre. Il fallait rapidement réparer l’engin avant de filer vers l’arrivée : 19’’ de mieux que Geldhof, Martin et Verhaegen ! Ouf, l’essentiel était sauvé.
F. Pélissier et Le Drogo disparus, les Français pensaient que le Tour était fini. Grave erreur. La nouvelle génération, avec Leducq (4ème du général) et Magne, pointe déjà le bout de son nez…

Premier exploit dans la carrière d’A. Magne.

 Classement de l’étape

 Classement général