Vietto en impose
Dès les premiers kilomètres, le maillot jaune Vietto ordonne à ses équipiers du Sud-Est de se porter à l’avant du peloton et de mener grand train puis, dans la Turbie, il lance en éclaireur le Marseillais Aureille. Cosson part à sa poursuite, suivi par un autre « Sud-Est », Soffietti. Le "Roi René" entend démontrer qu’il est toujours solide au poste. Mieux ! Après avoir jeté un coup d’œil sur ses rivaux, il n’hésite pas à passer lui-même à l’offensive. Maes est obligé de fournir un terrible effort pour revenir sur le Cannois. Va-t-on poursuivre la guerre plus longtemps ? Non. La grande explication aura sûrement lieu dans 48 heures. Il faut d’ici là en garder sous la pédale. Chacun baisse de rythme et c’est en peloton que les coureurs arrivent au sommet de la Turbie. C’est encore en peloton qu’ils passent le col de Nice avant que, dans le col de Braus, Maes n’accélère à 300 m du faîte lorsqu’il s’aperçoit que Vietto a des soucis avec sa chaîne. Rien de déterminant que ces 32’’ qui séparent les 2 prétendants à la victoire finale au moment de basculer dans la descente. Le regroupement ne tarde pas. Reste le col de Castillon mais les leaders rengainent leur couteau.

 Place aux régionaux
Pierre Gallien (Nord-Est-Île de France) profite du ralentissement pour se faire la belle dans le col de Castillon (ou dans la descente de ce col, selon R. Huttier dans le « Miroir des Sports ») en compagnie d’Edmond Pagès (Sud-Ouest). Les 2 régionaux descendent vers Monaco à tombeaux ouverts jusqu’à ce qu’une côte située juste avant la principauté ne permette au Parisien de faire la différence et de remporter cette étape en solitaire.

Piere Gallien (1911-2009) terminera 16ème à Paris.

Les favoris terminent à 1’52’’.

Classement de l’étape

Classement général