Le 1er contrôle antidopage
Une nouvelle ère dans l’histoire de la Grande Boucle a débuté le soir du 28 juin 1966 à Bordeaux. S’est alors effectué le 1er contrôle antidopage à l’encontre des formations Pelforth, Mann-Grundig et Mercier. 12 coureurs ont été invités à se soumettre aux examens d’urine. 6 seront reconnus positifs.
Le lendemain, en signe de protestation, après 5 km de course, à Gradignan, les 122 rescapés décident de mettre pied à terre et de parcourir, très lentement, le vélo à la main, une centaine de mètres. Les vedettes sont au 1er rang : Anquetil est interviewé par Emile Toulouse d’Europe 1, Van Looy affirmera qu’il s’agit d’une "atteinte à la liberté individuelle" et qu’il n’acceptera jamais de subir un tel procédé. Après 3’ d’arrêt, la course reprend ses droits.

 Dernière étape pour les routiers-sprinters
Dans la traversée de Dax (km 140), André Darrigade tente sa chance, entraînant dans son sillage De Rosso, Groussard, Gabica, Elorza, Bracke, Janssen, Van Looy, Simpson et Den Hartog mais le regroupement général est pour bientôt.
A la sortie de Peyrehorade, c’est Henk Nijdam qui s’enfuit et porte son avance à 2’ mais le hollandais de Televizier est rattrapé dans les faubourgs de Bayonne.
Une fois encore, rien ni personne n’empêche un nouveau sprint que remporte Gerben Karstens (Televizier).
Le premier acte de ce Tour 1966, favorable aux routiers-sprinters, vient enfin de s’achever sans qu’il soit possible d’en tirer une quelconque analyse : Van Der Vleuten, 40ème au général, n’est pointé qu’à 1’54’’ du maillot jaune Altig.
Place désormais aux Pyrénées...

Les Televizier (Nijdam, n°126, et Karstens) récompensés de leurs efforts

Classement de l’étape

Classement général