Van Looy peu ponctuel
Van Looy et son équipe G.B.C. Libertas se présentent au départ de la plus longue étape du Tour (285 km) avec 10’ de retard. Sans conséquence puisque les organisateurs ne donnent pas l’ordre de démarrer. Ce que ne manque pas de faire remarquer Vannitsen avec son humour habituel : « Dis, M. Goddet, si j’arrive 10’ après les délais dans la montagne, tu me garderas quand même ? »

 2 hommes devant
Après le ravitaillement de Vimoutiers (km 92.5), Van Meenen et Joseph Groussard s’extirpent du peloton pour s’offrir 3’45’’ d’avance à Argentan (km 125) où les organisateurs rendent hommage à Gérard Saint, disparu accidentellement en 1960. Sa femme et ses enfants sont venus saluer ses amis. La pluie fait ensuite son apparition et nos 2 téméraires n’insistent pas. Ils sont repris à Bagnoles de l’Orne (km 164).

 1ère victoire italienne
Il faut dire que les équipes de Van Looy et d’Anquetil cadenassent la course à plus de 39 km/h de moyenne. Elles laissent cependant une brèche dans laquelle s’engouffrent à 10 km de la ligne Bailetti (Carpano), Ferrari (I.B.A.C.), Janssen (Pelforth), Zilverberg (G.B.C. Libertas), Brands (Faema Flandria) et Doom (Wiel’s Groene Leeuw).
Antonio Bailetti, sur le vélodrome de Rennes, s’impose au sprint, comme il l’avait déjà fait l’année dernière à Bordeaux. Ironie de l’histoire : l’Italien l’emporte le jour où la moitié des journalistes transalpins a quitté la course, devenue à leurs yeux inintéressante depuis la chute de Balmamion.

Bailetti facile vainqueur.

Le Vénitien s’est également imposé à 2 reprises sur le Giro (1 étape en 1962, 1 en 1963).

Classement de l’étape

Classement général