Une étape rondement menée
On a beau disputer la plus longue étape du Tour (244 km) , les coureurs n’en ont cure. Ils attaquent dès les premiers kilomètres. La formation belge ne l’entend pas de cette oreille. Elle tient à conserver le maillot jaune de Jan Adriaensens et contrôle les événements. C’est ainsi que Mahé et Ferrer, renforcés petit à petit, par 22 acolytes, s’offrent 1’ d’avance à Muzillac (km 78) mais ils sont repris à La Roche-Bernard (km 94).

 Une échappée de 25 hommes
Cependant, à Pont-Château (km 113), Beuffeuil (Centre-Midi) lance la bonne échappée en compagnie de Darrigade, Defilippis, Van Aerde Bisilliat, Niesten, Proost et Battistini. Au km 193, 5 coureurs (Graczyk, Geldermans, Baffi, Milesi, Graf) se joignent à eux. Puis, 12 autres gaillards, 3 km plus loin (Brankart, Hoevenaers, Planckaert, Massignan, Morales, Bruni, De Roo, Groussard, Galdeano, Messelis, Everaert et Rolland). Soit 25 coureurs avec une avance de 3’30’’. Le trou est fait.

 Battistini s’extirpe du lot
Aux abords d’Angers, Graziano Battistini (24 ans, 7ème du Giro 1959, 20ème cette année) joue les filles de l’air et résiste au retour désespéré de Darrigade et de la meute des poursuivants. Le peloton franchit la ligne 3’45’’ plus tard.

Graziano Battistini, un nom et une silhouette dont il faudra se souvenir...

Classement de l’étape

Classement général