De nombreuses offensives
Reitz démarre, km 3, avant d’être rejoint, km 20, par Rivière. Le duo possède alors 1’ d’avance mais tout rentre dans l’ordre 5 km plus tard.
Au km 62, Christian, De Groot, Everaert, Gismondi, De Bruyne, Utset et Planckaert tentent à leur tour leur chance avant qu’Otano ne les rejoigne (km 80). Les cadors du peloton ne l’entendent pas ainsi et le regroupement a lieu au 94ème km. D’autres échauffourées pimentent cette étape. Aucune ne prend suffisamment d’ampleur pour être mentionnée.

 Le danger Favero
Au km 183 cependant, Galdeano (Espagne) et Privat (France) puis De Jongh (équipier de Gaul, ce dernier ne collabore pas), Baffi (Italie) et Everaert (France) au km 196, puis Pipelin (Ouest - Sud-Ouest) puis Darrigade (France) et Hoevenaers (Belgique) et enfin Graczyk (France) et Favero (Italie) s’unissent pour comptet, à 50 km de Rennes, 3’30’’ d’avance. Cela commence à devenir sérieux. Vito Favero n’a-t-il pas terminé 2ème du Tour 1958 ? N’a-t-il pas gagné la 2ème étape cette année ? Marcel Bidot ordonne à ses coureurs de baisser de rythme devant tandis que, derrière, Français et Belges se mettent à rouler pour combler une partie du retard.
A l’arrivée, l’écart n’est plus que de 2’18’’.
Encore ne faut-il pas non plus que Favero récupère les bonifications ! Pour cela, Darrigade effectue un travail remarquable : Graczyk, en tête à 200 m de la ligne, conserve la 1ère place tandis que le Dacquois se contente de la 2ème, interdisant le passage à l’Italien, 3ème.

1ère victoire d’étape pour Graczyk

Classement de l’étape

Classement général