De nombreuses escarmouches
La course est beaucoup plus mouvementée que ces derniers jours. Tour à tour, Bracke (jusque Béziers, km 72) puis, à partir du ravitaillement de Narbonne (km 100), Everaert, Nijdam, Graczyk et Rostollan possèdent plus de 30’’ d’avance mais c’est en peloton que les 20 derniers kilomètres sont effectués.
Aux portes de Perpignan, De Roo (Saint-Raphaël) et Epaud (Pelforth) s’enfuient, poursuivis par Nijdam (Televizier) et Minieri (Salvarani). Ces 4 hommes résistent à leurs poursuivants et Jo De Roo s’affirme le plus frais au moment de conclure.
A l’arrivée, Epaud se montre beau joueur : «  De Roo n’a plus relayé dans le dernier kilomètre mais sa victoire est quand même méritée car il avait mené plus souvent et plus fort que les autres pendant le déroulement de l’échappée. »

 Contrat rempli
Jo De Roo peut se montrer satisfait de cette victoire. C’est lui qui avait exigé par contrat en début d’année sa participation à la Grande Boucle.
Le Hollandais n’avait aucune envie de voir se renouveler la mésaventure de 1963. Il était déjà à Paris, prêt à prendre le départ de l’épreuve, lorsqu’on lui a annoncé que, finalement, Anquetil participerait bel et bien au Tour. Il ne lui restait plus qu’à faire ses bagages pour retourner chez lui à Koningen. On conçoit mieux qu’après son succès dans le Tour de Lombardie, il ait pris ses dispositions avant de resigner au sein de la formation chère à Geminiani.

27 ans dans 2 jours. Bon anniversaire, Jo !

 Lebaube out
11ème du général et précieux équipier d’Anquetil, Jean-Claude Lebaube a été pris dans une chute à 500 m de la ligne. Clavicule cassée, il ne prendra pas le départ de Perpignan, pas plus que Piet Damen (Televizier), lui aussi victime du même mal dans les mêmes circonstances.

Classement de l’étape

Classement général