Bottoïa toujours présent
Colotti, Gallopin, Sanchis, Solleveld, Duclos-Lassalle, De Rooy et Bottoia s’enfuient au 13ème km. Ces 7 hommes s’offrent 2’55’’ d’avance mais l’avance s’étiole au fil des kilomètres. Giovanni Bottoia (Brianzoli) se lance alors, km 71, dans un baroud d’honneur tandis que ses compagnons sont repris 7 km plus loin.
L’Italien est pris en chasse par 7 nouveaux coureurs (Müller, Patry, Verhoeven, Piasecki, J. Simon, Verschueren et De Rooy) qui le rejoignent à 8 km de la ligne. Parmi eux se trouve le Polonais Lech Piasecki (Del Tongo), 2ème du classement général. Celui-ci effectue un énorme travail. Il sait qu’une immense récompense l’attend s’il termine quelques secondes avant le peloton...

 Verhoeven pour sa 1ère participation
Dans les derniers kilomètres, les attaques se succèdent sans discontinuer. Le peloton revient à 35’’ à 5 km du but. Le suspens s’installe mais l’avantage reste aux échappés qui se jouent la victoire au sprint. Bottoia est extrêmement rapide mais il est émoussé et c’est le Hollandais Nico Verhoeven qui offre à son équipe Superconfex sa 2ème victoire d’étape. Du 100% de réussite. Un bémol cependant : Nijdam, vainqueur du prologue, perd son beau maillot jaune.

 Piasecki, 1er Polonais en jaune
Au profit de Lech Piasecki qui, à 26 ans, en terminant 23’’ avant le peloton, entre dans l’histoire. Il est le premier Polonais (de nationalité) à porter le maillot de leader du Tour. L’enfant de Poznan avait auparavant marqué de son empreinte le monde des amateurs en étant sacré champion du monde de cette catégorie en 1985 et en remportant la course de la Paix en 1986.

Piasecki, 1er Polonais en jaune

Classement de l’étape

Classement général