Le Grevès n’y arrive pas
René Le Grevès n’a toujours pas abandonné l’idée d’empocher les 100000 F. de prime. Pour cela, il lui faut remporter l’étape en solitaire, d’où son démarrage du côté de Luçon après une cinquantaine de kilomètres de course. Thiétard et Antoine lui emboîtent le pas, ainsi que son implacable rival belge, Eloi Meulenberg. Kint, Mersch, Marcaillou puis Van Schendel, Berty, Dubois et Galateau les rattrapent bientôt.
Impossible de lâcher cette sangsue de Meulenberg, se dit Le Grevès ! Et bien, tant pis. Plus question comme la veille de se fatiguer pour ensuite se faire battre au sprint ! Cette fois, le Breton offre un curieux spectacle, faisant des politesses à son adversaire, se dérobant, jouant une séance de surplace. Pendant ce temps, les autres en profitent pour s’enfuir. A l’arrivée, Marcel Kint s’assure la victoire, la 1ère de sa carrière, à 22 ans.
Le Grevès et Meulenberg terminent à 2’9’’, le peloton des leaders à 5’41’’.

Classement de l’étape

Classement général