Camusso, le meilleur italien
Chaque année, les Italiens cochent cette étape dite de la «  boucle de Sospel » sur leur calepin. Et pour cause ! Des milliers de tifosi traversent la frontière pour les soutenir. Francesco Camusso (4ème du général à 14’51’’ de Leducq) s’en donne alors à cœur joie. Le vainqueur du Giro 1931 franchit en tête le col de Braus. Malgré 2 chutes dans la descente et un arrêt pour resserrer ses papillons de la roue arrière, le Piémontais l’emporte à Nice avec 1’18’’ d’avance sur ses compatriotes Luigi Barral et Luigi Marchisio. Notons que Barral, le touriste-routier installé à Menton, n’a pas hésité à rouler derrière Camusso sans tenir compte du fait que ce dernier aurait pu obtenir 3’ de bonifications s’il avait terminé avec 3’ d’avance sur son suivant. A l’arrivée, des supporters italiens lui en tiendront particulièrement rigueur.

Camusso dans le col de Braus.

Benoît Faure est en difficulté.

 Stoepel se rapproche
Le maillot jaune André Leducq est passé au sommet de Braus avec 1’ de retard. 2 crevaisons l’ont ensuite perturbé. Bien aidé par Julien Moineau, «  Dédé » a limité les dégâts en finissant 16ème à 5’30’’ de Camusso.
Kurt Stoepel a confirmé tout le bien que l’on pensait de lui. Après avoir bénéficié du travail de ses équipiers Oskar Thierbach et Max Bulla (Tiens, un Autrichien dans l’équipe allemande ! L’Anschluss avant l’heure ?), le Berlinois s’est classé 4ème et a repris 2’52’’ au leader de l’épreuve. Plus que jamais, le danger se précise : il est germanique.

Classement de l’étape

Classement général