Etrange comportement
Le début d’étape est marqué par l’étrange comportement de Miguel Pacheco, vainqueur de la première étape du Tour d’Espagne cette année. L’Espagnol prend 1’10’’ d’avance sur le peloton pour terminer dans la voiture-balai 100 km plus loin.

  Gainche plus rapide que Darrigade
L’étape se joue à partir du 135ème km lorsque 8 hommes se détachent (Planckaert, Morvan, Schmitz, David, Voorting, Groussard, Adriaensens et Darrigade), aussitôt suivi par 8 autres coureurs (Quentin, Hoevenaers, Mahé, Barone, Ferlenghi, Thomin, Vlayen et Gainche) puis par 6 autres courageux qui les rejoignent km 161 (Graczyk, Malléjac, Baffi, Dall’Agata, Delberghe et Picot). Ces 22 coureurs filent vers Versailles sans demander leur reste, à l’exception de Ferlenghi, victime d’un accrochage avant Buc (km 201).
Darrigade (France) se méfie de Graczyk (Centre-Midi) et de l’Italien Baffi. Peut-être un peu moins de Gainche. A tort ! Et ce d’autant plus que Groussard et Mahé, ses 2 équipiers, sont fatigués. Par contre, l’équipe « Ouest-Sud-Ouest » se révèle plus fine tacticienne : Job Morvan attaque aux 800 m, obligeant Darrigade à fournir un premier effort. Jean Gainche profite ensuite de la situation pour démontrer toute sa valeur, lui qui préfère, comme de nombreux Bretons, se contenter de courses régionales plus rémunératrices. L’électricien de Rémungol parvient à résister au retour de ses prestigieux adversaires et remporte, à 26 ans, ce qui restera sa seule victoire sur le Tour.
Le peloton termine à 1’54’’. Van Est conserve le paletot.

Gainche s’impose devant Darrigade

Classement de l’étape

Classement général