Le programme du jour

Source : ASO

 Quel temps !
Le parcours de 64,5 km, quoique quelque peu vallonné, ne comportait aucune réelle difficulté mais la pluie a compliqué la tâche des coureurs.

 Nouveau réglement
A partir de cette annnée, le règlement change sur le contre la montre par équipes. Il vise à réduire les écarts en ne prenant pas en compte le temps réel mais un écart en fonction de la position de l’équipe au classement de l’étape.

 Courrier express
Vainqueur l’année dernière, l’US Postal confirme une nouvelle fois sa suprématie en reléguant les Phonak d’Hamilton à 1’7’’ et les T-Mobile d’Ullrich (4ème) à 1’19’’. A 53,700 km/h de moyenne, l’équipe américaine réalise le 3ème temps des contre-la-montre par équipes après les Gewiss en 1995 et les Carrera en 1987.
Pourtant, tout n’a pas fonctionné parfaitement : Noval qui a chuté à 2 reprises depuis le début du Tour a baissé pavillon après 19 km de course seulement. Plus grave : Au 1er pointage intermédiaire, les US Postal ne pointent qu’à la 5ème place, à 37’’ des Îles Baléares. Les explications sont données par les coureurs. Armstrong : "Moi, j’étais le dernier dans chaque virage. J’avais vu beaucoup de chutes plus tôt dans la journée et je ne voulais pas prendre de risques si loin de l’arrivée". Hincapie : "Dès le départ, Chechu a failli tomber et je me suis dit qu’on allait passer un sale moment. On avait peur dans chaque virage. Mais on a été surpris de l’écart. Ca n’est jamais agréable d’entendre qu’on a déjà tant de retard. Peut-être qu’on en avait gardé inconsciemment pour la fin, où on savait que le vent était défavorable et qu’il nous faudrait plus forcer". Effectivement : Armstrong encore : "Quand on a mis les gaz, c’était vraiment incroyable. Je souriais sur mon vélo, c’était comme dans un rêve".
Ce soir, "le Boss" prend la tête du classement général, suivi par 5 de ses équipiers dans les 7 premiers. Carton plein !

 Que de problèmes au sein de la Phonak !
Dès les 1ers kilomètres, N.Jalabert et Perez crèvent (erreur dans le choix des boyaux ?). On les abandonne. Ok mais quand Gonzalez connaît des ennuis avec son guidon et quand Guttierez perce (encore !), plus question de faire de même. Que de tergiversations avant d’en arriver à cette conclusion ! Et ce n’est pas fini : bientôt, c’est au tour de Pereiro de crever et d’ Elminger de craquer. Grâce au nouveau barême, Hamilton ne perd finalement que 20’’ sur Armstrong. Un moindre mal.

 Et les équipes françaises ?
Toutes classées entre la 12ème place (Crédit Agricole) et la dernière (Française des Jeux), elles ne semblent pas évoluer au même niveau.

 Le classement de l’étape

 Le classement général