Le programme du jour

Source : ASO

. Km 59,5 : Sprint des Champs-Elysées
(Koren : 20, Roy : 17, Paulinho : 15, Bak : 13, Riblon : 11, Swift : 10, Cavendish : 9)


 Cavendish 20ème
Les premiers kilomètres sont l’occasion des traditionnelles festivités au sein du peloton. Flécha lance la course à l’entrée de la capitale mais l’échappée du jour comprend 6 coureurs : Swift (Sky), Roy (FDJ) qui fait honneur à son titre de « super-combatif », Riblon (AG2R), Paulinho (Radioshack), Koren (Liquigas) et Bak (HTC). L’écart ne dépasse pas les 40’’ avant qu’à l’amorce du dernier tour, tous soient repris. A l’exception de Bak qui, en tant qu’équipier de Cavendish, s’était jusqu’alors abstenu de rouler. Le Danois insiste, en vain, jusqu’à 2 km de la ligne.
Le sprint est remporté facilement par Mark Cavendish qui s’impose pour la 3ème fois d’affilée sur les Champs-Elysées. Il s’agit ici de la 5ème victoire de l’Anglais, la 20ème de sa carrière. Ce qui lui permet de rejoindre Nicolas Frantz dans l’histoire. Plus que 5 coureurs (Merckx, Hinault, Leducq, Darrigade et Armstrong) devant lui !

C’est la 1ère fois que Cavendish remporte le classement du maillot vert

  Evans, le plus vieux vainqueur de l’après-guerre
Cadel Evans a donc gagné ce Tour de France, à 39,794 km/h de moyenne, assez loin du record d’Armstrong (41,654 km/h en 2005). Peu importe, le leader de la BMC entre dans l’histoire en tant que 1er vainqueur australien de la Grande Boucle, lui qui, en 2009, avait déjà inscrit son nom en tant que 1er champion du monde sur route de son pays. Pas mal pour quelqu’un qui a longtemps été considéré comme un « looser » (2ème des Tours 2007 et 2008). Notons, pour clore définitivement ce chapitre, qu’Evans, cette année, s’est aussi adjugé Tirreno-Adriatico et le Tour de Romandie.
A 34 ans, 5 mois et 10 jours, Cadel raye Gino Bartali des tablettes en devenant le plus vieux vainqueur de l’après-guerre. Le record de Firmin Lambot (36 ans en 1922) semble accessible…

 Les frères Schleck sur le podium
C’est la première fois dans l’histoire du Tour que 2 frères montent la même année sur le podium. Bravo à Andy et Frank qui s’étaient déjà congratulés pour les mêmes raisons lors de Liège-Bastogne-Liège cette année.

 La Renaissance ?
5 Français parmi les 15 premiers de l’épreuve ! Il faut remonter à 1991 pour trouver un bilan aussi prolifique. N’insistons plus sur Voeckler (4ème) ni sur Rolland (11ème) qui ont subjugué la France. Jean-Christophe Péraud (AG2R), 10ème, mérite, lui aussi, les honneurs. Le vice-champion olympique de VTT à Pékin en 2008 a quitté l’année dernière, à 33 ans, son poste d’ingénieur chez Aréva pour se lancer sur la route. Avec succès. Mention spéciale à Jérôme Coppel (Saur Sojasun) et Arnold Jeannesson (FDJ), 14 et 15èmes.
Une explication concernant l’embellie du cyclisme hexagonal ? Selon le docteur de la FDJ, G. Guillaume : «  Ce n’est pas le renouveau du cyclisme français. Il est au même niveau qu’auparavant, mais comme certains adversaires trichaient plus ou moins, on ne s’en rendait pas compte. Dès lors que l’Union Cycliste Internationale a décidé de taper fort et d’appliquer une tolérance zéro, ça va mieux. »

 Classement de l’étape

 Classement général

Voir l’intégralité du classement général final

 Classement des jeunes

 Classement par équipe

 Classement par points

 Classement du meilleur grimpeur