Faut pas titiller les Alcyon !
Une foule énorme assiste au départ des équipes au Pont-de-la-Maye. Cela ne semble pas suffisant pour motiver les Alcyon qui concèdent 4’ sur les Alléluia à l’entrée de la forêt de pins d’Hostens. Mieux : à Pissos, après une soixantaine de kilomètres de course, les hommes d’Alibert, partis 10’ après eux, les ont dépassés ! Piqués au vif, les Alcyon engagent alors un véritable bras de fer avec ceux qui ont osé les défier. Un combat de toute beauté qui prend fin avec la crevaison de Marcel Bidot. Toute la formation française décide en effet de l’attendre. Plus question pour les bleu ciel de baisser de rythme désormais : la machine est lancée et c’est à plus de 33 km/h de moyenne que les Alcyon vont gagner l’étape, reléguant les Alléluia à 8’.
Au sprint, André Leducq estime l’avoir emporté mais L. Feuillet, son tout puissant directeur sportif, fait pression sur le juge pour que celui-ci déclare Maurice De Waele vainqueur. Ce dernier roule pour « Alcyon-Labor », une filiale qui doit avoir sa part de publicité… C’est du moins ce qu’affirme le Parisien dans son livre « Une fleur au guidon ».

 Fontan, ce héros
Entre Bayonne et Hendaye, un homme a reçu une ovation proche du délire : Victor Fontan. Le vainqueur de l’étape précédente n’avait plus qu’un étroit couloir pour se faufiler entre des centaines et des centaines de fans inconditionnels.
11ème de l’étape à 6’25’’ des Alcyon, voilà le Béarnais qui se positionne à la 11ème place du classement général alors que nous allons aborder SA chaine de montagnes. Avec 1h45’ de retard sur Frantz tout de même !

  Classement de l’étape

 Classement général