La grogne, toujours la grogne
50’ de retard après 3 heures de course ; 51° au soleil à Cuzac d’Aude : les coureurs ne sont pas d’humeur belliqueuse.
Quelques attaques dans la côte de la Montagne de Maure que Torres franchit en tête (km 29) et, surprise, la défaite de Demeyer devant Hoban au point chaud de Plaissan (km 36). Oh, rassurez-vous, le belge prendra sa revanche lors du 2ème sprint, celui de Cuzac d’Aude (km 117). C’est tout ce qu’il est possible de répertorier lors de cette interminable procession à travers les vignobles de l’Hérault puis des Corbières.
Ocana s’explique sur les raisons d’une telle passivité : " Ce n’est point la dureté des parcours alpestres, ni la chaleur contre laquelle nous ne pouvons rien, qui irrite les coureurs, mais plutôt les horaires qui nous sont imposés par les demi-étapes et par les transbordements en voitures ou en chemins de fer. Au cours de la dernière semaine, nous avons dormi moins de 6 heures par nuit."

 La Grande-Bretagne fête dignement son entrée au sein de la C.E.E.
Les derniers kilomètres qui voient Van Neste chuter et abandonner sont plus animés. Godefroot, Krekels, Mourioux, Van Springel, Demeyer, Gonzalez-Linares, De Witte et Menendez s’extirpent du peloton juste avant l’entrée du circuit d’arrivée mais ils sont repris avant la ligne et Barry Hoban (Gan-Mercier) s’impose.
Wright hier, Hoban aujourd’hui. Les anglais font belle figure cette année. Même si ce dernier, basé à Marick près de Gand, ne fréquente pas beaucoup plus souvent la Grande-Bretagne que son compatriote.

Classement de l’étape

* Les temps sont pris à l’entrée du circuit

Classement général