Aucouturier toujours présent
Hippolyte Aucouturier n’a pas tout à fait dit son dernier mot. Le grand adversaire de Garin a certes abandonné lors de la 1ère étape et ne peut plus concourir pour le classement général mais le règlement l’autorise à participer à l’ensemble de l’épreuve.
Ils sont d’ailleurs 46 coureurs à prendre le départ au Café de la Paix sur la Place Bellecour de Lyon sous le coup de 2 heures du matin alors qu’ils ne sont plus que 37 à se disputer la victoire finale.

 Garin en difficulté
Après Saint-Etienne, Maurice Garin fait une chute sans gravité mais il perd le contact avec le groupe de tête emmené de façon endiablé par Aucouturier et Léon Georget (3ème du général à 35’ du Lensois).
A Valence (km 143), « le Petit Ramoneur » est pointé à 12’. A Avignon (km 260), il accuse 17’ de retard sur Aucouturier et Georget qui ont lâché les autres.
L’heure est grave. Il ne s’agit plus de faire de sentiment : A un arrêt, Garin distribue des boissons à quelques camarades de «  La Française », la marque qui l’emploie. Kerff en est impitoyablement évincé. Dévoré d’une soif terrible, le Belge se précipite sur le seau dans lequel les concurrents se lavent et boit l’eau sale ! Garin avouera lui-même à la fin du Tour avoir pleuré lors de cette étape.

 Georget se rapproche
A Saint-Antoine, petit village situé à une dizaine de kilomètres de Marseille, les spectateurs assistent au premier sprint de l’histoire, sprint remporté par Aucouturier devant Georget, l’enfant de Châtellerault. Mais c’est ce dernier qui réalise la bonne opération. Il profite de l’abandon de Pagie pour s’installer à la 2ème position du général et, surtout, il n’est plus qu’à moins de 9’ de Garin, finalement relégué à 26’ aujourd’hui.

L’arrivée d’Aucouturier à Marseille

Classement de l’étape

Classement général