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L’équipe d’Italie sans Coppi
Fausto Coppi, vainqueur du Tour de France l’année dernière, s’est fracturé le bassin lors du Giro. Les espoirs de toute l’Italie reposent sur les épaules de Gino Bartali (vainqueur en 1938 et 1948) qui a, à 36 ans, fini 2ème du dernier Tour d’Italie. Fiorenzo Magni (lauréat du Tour des Flandres) pourra peut-être le seconder en cas de défaillance.
L’équipe de France tente de changer de tactique
Jean Bidot, le nouveau directeur technique national, a décidé de suivre l’exemple transalpin et de nommer un leader unique dès le départ de l’épreuve. Ce sera le Champion de France Louison Bobet, bien qu’il n’ait pas encore fait l’unanimité autour de lui : « C’est un bon gosse mais il n’a pas le gabarit des grands champions », commente ainsi Francis Pélissier.
Jean Robic est relégué, comme en 1947 et 1949, au sein de l’équipe de l’Ouest.
Par delà ces constatations, la pertinence des équipes nationales et régionales est remise en cause. Antonin Magne déclare ainsi : "J’ai formé autour de la marque Mercier une équipe solide, dotée d’un véritable esprit de groupe. Or, dans ce Tour, mes 7 sélectionnés dans différentes équipes vont se tirer la bourre ! Des hommes comme Déprez ou Desbats équipés du matériel Mercier sont d’avance désignés pour aider la victoire d’un Stella (Bobet) ou d’un Alcyon (Marinelli). Où est l’intérêt des maisons de cycles ?"
Les Belges et les Suisses à suivre
Les Belges Ray Impanis, Roger Lambrecht, Stan Ockers ou Brik Schotte seront, comme d’habitude, redoutables.
Quant aux Suisses, ils déplorent le forfait du dernier vainqueur du Giro, Hugo Koblet. C’est Ferdi Kubler (4ème lors de cette même épreuve) qui endosse le rôle de capitaine.