Les leaders se montrent
Dans les 50 premiers kilomètres vallonnés, quelques escarmouches permettent de mettre en valeur le maillot jaune. Indurain prend, en effet, lui-même en chasse Stephens dans la descente de la côte de Confolent-Port-Dieu. Il le rejoint et les 2 hommes s’offrent 20’’ d’avance. La jonction avec le peloton s’effectue pendant le sprint d’Ussel (km 46) que Jalabert remporte. C’est alors Chiappucci qui insiste. L’Italien est rejoint au 50ème km par Indurain, Colotti (Z), Maassen (Buckler) et Sergeant (Panasonic). Les 2 premiers du classement général estiment que la récréation est terminée. Ils se relèvent au 52ème km.

 Panasonic - Buckler : 2ème round
Les 3 autres prennent 10’ d’avance (km 93) en se relayant parfaitement, puis, brusquement, Marc Sergeant cesse de collaborer. Inutile, cette fois, de se torturer l’esprit pour comprendre. Il s’agit d’un nouvel épisode de la guerre des directeurs sportifs bataves, Jan Raas et Walter Planckaert (qui travaille pour Post). Tous les 2 écoperont d’un blâme de la part de la direction du Tour de France à la fin de cette étape.

 Colotti en profite
Au 155ème km, Jean-Claude Colotti estime que la plaisanterie a ses limites. Il fausse compagnie à ses 2 pénibles partenaires et file vers la victoire.
Quelle belle récompense pour ce Grenoblois qui n’a commencé le vélo qu’à l’âge de 22 ans ! 2ème de Paris - Roubaix en 1991, il offre un peu de réconfort à l’équipe Z, meurtrie depuis l’abandon de Lemond. Il s’agit (déjà) de la 5ème victoire d’étape française. Et ce n’est peut-être pas fini...

Colotti sauve le Tour de l’équipe Z :

"Ah ! On va enfin pouvoir boire le champagne pour fêter une victoire ! Parce que jusque-là on a juste célébré la naissance du fils d’Atle (Kvalsvoll) mais au niveau vélo, c’était pas terrible !"

Classement de l’étape

Classement général