Protestation
29 km dans la première heure de « course ». Le peloton continue de musarder. Il s’agit en réalité d’un mouvement concerté qui vise à protester contre le découpage du parcours. Ecoutons Teirlinck : « On se lève à 6 heures. On se couche tard. En 4 jours, nous avons effectué 1000 kilomètres. Et puis, les positions sont prises par le franchissement précoce des Pyrénées. »
42 km dans la deuxième heure. Que se passe-t-il ? Les Gitane (Chassang, Villemiane, Quilfen, Teirlinck, Mintkiewicz) tentent de mettre le feu aux poudres mais Bordeaux demeure le fief des sprinters, alors laissons-leur le dernier mot.

 Esclassan digne du maillot vert
Karstens, dernier lauréat en date ; Sercu, quelque peu désemparé devant ses échecs successifs ; Van Linden, moins performant que précédemment ; Hoban, double vainqueur ici même (69 et 75). Les sprinters sont légion cette année. Ce qui n’empêche pas le maillot vert Jacques Esclassan (Peugeot), bien emmené par Danguillaume, de l’emporter.
Victime d’un sérieux accident lors du Tour des Flandres où il a heurté en tombant une caméra de la télévision, le castrais (29 ans) estime avoir «  pris de la force. Je peux maintenant entraîner dans ces sprints sur terrain plat le 54x13. L’an dernier, je me contentais du plateau de 53. »

Sercu (3ème), Esclassan (1er), Karstens (2ème), Van Linden (4ème) : une belle brochette de sprinters...

Classement de l’étape

Classement général