Pas de grand favori
3 hommes se dégagent de l’ensemble mais aucun ne donne toutes les garanties nécessaires.
Le vainqueur sortant, Lucien Van Impe, tout d’abord. On affirme qu’il est en grande condition mais sa nouvelle équipe « Lejeune B.P. » en laisse plus d’un sceptique. La configuration du parcours avec de longs contre-la-montre ne lui est pas non plus très favorable.
Bernard Thévenet ensuite qui dispose d’équipiers « Peugeot » plus solides mais le parodien, battu par Hinault dans le Dauphiné Libéré, n’a pas donné l’impression de pouvoir se surpasser.
Joop Zoetemelk (Miko-Mercier) enfin. Le hollandais s’est montré discret jusqu’à ce jour. Nul doute cependant qu’il a parfaitement préparé son mois de juillet.

  Et Merckx ?
« Le Cannibale » est, c’est une évidence, sur le déclin. Il aborde le Tour avec un nouveau sponsor (Fiat), un nouveau directeur sportif (Geminiani). Rassurez-vous quand même : son habituelle garde rapprochée (Bruyère, De Schoenmaecker, Huysmans, Delcroix, Janssens) est fidèle au poste. L’essentiel, pour Merckx, sera de franchir sans encombre les Pyrénées qui se dressent dès la 2ème étape, même si les arrivées sont très éloignées des difficultés.

 Et les Raleigh ?
La formation batave de Peter Post possède une galerie de coureurs susceptibles de jouer les trouble-fête. Le champion du monde 75, Hennie Kuiper, bien sûr, mais aussi le jeune allemand Dietrich Thurau, redoutable rouleur ou Knetemann ou Pronk...