« Signé Merckx »
46,518 km/h de moyenne sur un parcours urbain tourmenté, humide parfois, vallonné au début, plus doux sur la fin. 1’47’’ d’avance sur son suivant, Luis Ocana. Son adversaire principal, Joop Zoetemelk, parti 2’ avant lui, rattrapé à 15 km de l’arrivée et qui profite quelque peu de ce lièvre de luxe pour réaliser une performance de premier ordre. 6 victoires d’étape et le classement du meilleur grimpeur. Reprenons la formule de J. Goddet pour qualifier Eddy Merckx : « le Triomphateur absolu ».

Merckx entouré de sa " garde rouge".

Manque à l’appel Vandenberghe qui a abandonné (ménisque) avant d’arriver à Mourenx.

 Wagtmans et Galdos, les perdants du jour
Rini Wagtmans ne fera pas mieux que son oncle, 5ème en 1953. La faute à ce chrono dans lequel le batave ne se classe que 24ème à 4’54’’ de Merckx. Vandenbossche (12ème) en profite pour lui chiper la 4ème place du général.
Galdos se voit quant à lui dépasser par Houbrechts et Poulidor (7ème du général et meilleur français). On se sait d’ailleurs pas si « Poupou », 34 ans déjà, participera à la Grande Boucle l’année prochaine.

 Les « Salvarani » d’extrême justesse
La lutte pour le classement de la meilleure équipe a été intense jusqu’au bout. Les « Kas » avaient encore 6’’ d’avance ce matin mais les italiens de la « Salvarani » (Houbrechts 9ème ; Guerra 13ème ; Balmamion 16ème) ont battu les espagnols (Gonzalez-linares 6ème ; Galdos 22ème ; Gabica 27ème), bien que Schiavon se soit fracturé le nez après une chute à la mi-course. Ajoutons-y le maillot vert de Godefroot et l’on peut penser que l’absence de Gimondi n’a finalement pas été trop préjudiciable à la formation transalpine.

Classement de l’étape