Retour aux équipes nationales
On retrouve cette année, après une interruption de 5 ans, la formule des équipes nationales.
L’équipe de France, commandée, comme par le passé par Marcel Bidot, possèdent en Lucien Aimar, vainqueur sortant, et Raymond Poulidor 2 leaders incontestables tandis que Roger Pingeon est dispensé des tâches domestiques.
Les hollandais ont pour chef de file Jan Janssen, 2ème du Tour l’année dernière, vainqueur il y a peu de la Vuelta. L’ancien champion du monde a réussi à écarter de la sélection le directeur sportif des « Televizier », Pellenaers, pour mettre à sa place un homme qui lui est plus favorable : Wout Wagtmans.
La situation semble encore plus tendue chez les belges. On doute que Rik Van Looy, promu capitaine de route, consente à se sacrifier pour le bien de la nation.
En revanche, la ligne de conduite est beaucoup plus claire du côté transalpin. Ce sera tout pour Felice Gimondi qui vient de gagner le Giro. D’ailleurs, les italiens ne comptent dans leur effectif que 2 coureurs n’appartenant pas à la formation « Salvarani » !

 Des équipes réserves
Les équipes régionales ne sont plus à la mode. Désormais, place à une 2ème formation nationale pour les grands pays de cyclisme : "Diables Rouges" pour les belges, "Esperanza" pour les espagnols, "Primavera" pour les italiens qui pourront compter sur le leader de la Molténi, Franco Balmamion, vainqueur des Tours d’Italie en 1962 et 63, 2ème cette année.
Quant aux français, les "Bleuets" seront dirigés par Maurice De Muer, l’habituel patron des "Pelforth", et les "Coqs" (avec Henry Anglade comme capitaine de route) par l’inamovible Raphaël Geminiani.

 L’un des Tours les plus difficiles de l’histoire
Sur le papier, il s’agit d’un Tour parfaitement adapté pour le meilleur grimpeur de l’épreuve, l’espagnol Julio Jimenez avec le Puy-de-Dôme et le Ventoux au programme en plus des Alpes et des Pyrénées.
Mais commençons par une nouveauté : un prologue de 5,8 km dans les rues d’Angers ...