Parcours
On peut croire qu’il s’agit d’une étape de montagne avec, au programme, les cols du Tourmalet, d’Aspin et de Peyresourde mais, à bien y regarder, ce n’est plus vraiment le cas : 135 km de plat séparent Luchon de Toulouse, terme de cette 8ème étape.

 Robic, meilleur grimpeur
Jean Robic s’enfuit dès l’ascension du 1er col de la journée, le Tourmalet qu’il franchit en tête (km 49) 18’’ devant l’"international" italien Paul Néri, 1’29’’ devant Bartali, 3’38’’ devant Camellini, Geminiani et Bobet. Dans les cols d’Aspin (km 79) et de Peyresourde (km 109,5), « Tête de cuir » (énième surnom qu’on lui donne depuis qu’il porte un casque après un grave accident dans Paris-Roubaix 1946) conserve son avance sur Bartali (plus de 2’) et plus de 5’30’’ sur tous les autres coureurs. "Biquet" vient d’empocher 2’ de bonifications. C’est bon à prendre mais l’étape ne fait que commencer.

 3ème victoire d’étape de Bartali, toujours au sprint
Ni Robic ni Bartali ne peuvent espérer retirer un grand bénéfice de cette journée, la route étant beaucoup trop longue jusque Toulouse. Le regroupement est inévitable et ce sont finalement 24 coureurs qui se disputent le sprint au stade des Ponts Jumeaux. Bartali prouve qu’il a conservé une excellente pointe de vitesse puisqu’il gagne devant un spécialiste des vélodromes, Guy Lapébie, que l’on n’attendait pas à pareille fête.
Bobet conserve sans aucun problème son beau maillot.

Bartali devant Lapébie

  Qui manque à l’appel ?
Parmi les personnalités, seuls Ronconi, Impanis, Schotte et Sciardis (2ème ce matin) n’ont pas réussi à recoller à la tête de la course. Ils sont arrivés, dans un 2ème peloton, 3’15’’ derrière les 24 premiers.

Classement de l’étape

Classement général