Un trio s’extirpe de la meute
Aldag s’enfuit dès le 4ème km pour compter 1’45’’ d’avance 6 km plus loin mais l’Allemand est vite débordé par les attaques incessantes qui agrémentent la montée du Cormet de Roselend. 5 hommes s’y détachent finalement avec 1’15’’ d’avance au sommet (km 31) : Frigo (Tacconi), Aerts (Lotto), Guérini (Télékom), Gutierrez (Kelme) et Laiseka (Euskaltel).
Dans le col des Saisies, Laiseka et Gutierrez rendent l’âme. Pas Mario Aerts, ni Giuseppe Guerini, ni Dario Frigo qui parviennent au ravitaillement de Flumet (km 84) 3’ avant 13 contre-attaquants (dont Jalabert qui picore des points en vue du classement de la montagne). Le peloton est pointé à 5’50’’.

 Frigo sauve le Tour des Italiens
Ces 3 hommes maintiennent cet écart dans les cols des Aravis et de la Colombière. Si bien que l’étape se joue au sprint remporté par Frigo.
Suspendu de toute compétition entre juin 2001 et mars 2002 après que la police ait découvert des produits dopants dans sa valise lors du "Blitz de San Remo" pendant le Giro, le coureur de la Tacconi a brillé dès son premier dossard accroché à Paris-Nice en remportant l’étape reine du col d’Eze puis il s’est imposé en mai dans le difficile Tour de Romandie avant de gagner aujourd’hui. Quel retour tonitruant ! Une bénédiction pour l’Italie qui n’avait plus levé les bras depuis Zanini sur les Champs-Elysées en 2000.

La gloire pour Dario Frigo mais l’avenir s’annonce plus sombre...

 Botero et Moncoutié, bénéficiaires de la journée
7ème du général ce matin, Santiago Botero a profité du col de la Colombière à 25 km de l’arrivée pour terminer avec le groupe des contre-attaquants 2’58’’ après Frigo, 1’38’’ avant le groupe maillot jaune. Le voici désormais installé à la 4ème place du général.
David Moncoutié a lui aussi réalisé une bonne opération en faisant partie de ce groupe. 12ème du général, le coureur de la Cofidis se classe premier français.

Classement de l’étape

Classement général