Hinault encore à l’attaque
Peu avant le ravitaillement de Bérat, suite à une attaque de Rogiers, Bernard Hinault se lance à l’offensive. Le voici, caracolant en tête avec 41’’ d’avance sur le peloton à plus de 50 km de l’arrivée.
Les Renault ne s’en laissent évidemment pas compter.
Le combat est intense. Il dure 16 km avant que le breton ne soit maté, km 77 exactement.

 « Tel est pris qui croyait prendre »
Ne pensez pas qu’alors la course ait ralenti ! Le vent latéral est l’occasion rêvée de créer des bordures (n’est-ce-pas, M. Herrera).
Les Renault mènent encore la danse et, au 84ème km, au catch de Saint-Lys, c’est Lemond qui coupe la ligne en premier suivi de Fignon.
8’’ de plus dans l’escarcelle du champion de France !

 « Comme un Poisson dans l’eau »
Au 92ème km, Van Vliet, Gauthier, Poisson, Nulens et Vallet s’échappent. Quelques kilomètres plus loin, Brun et les 2 redoutables sprinters que sont Vanderaerden et Hoste (maillot vert) les rejoignent.
On ne donne pas cher des chances des autres.
C’est mal connaître le cyclisme : « Quand dans une échappée comportant une dizaine de gars vous avez deux gros sprinters, ça ne loupe jamais. Ils ne gagnent pas. Trop occupés à se marquer ».
Le théorème de Guimard se révèle judicieux.
Aux 700 m, Pascal Poisson (un élève de maître Guimard chez Renault) tente sa chance et conserve l’avantage jusqu’au bout.

Classement de l’étape

Classement général