5ème et dernière victoire sur le Tour pour Hoste
Gêné par le vent, le peloton reste compact jusqu’au catch d’Aniane (km 141). Les attaques se multiplient ensuite. Celle qui se révèle décisive débute au 169ème km avec Pascal Simon aux commandes juste avant la côte de Pie-Saint-Loup. Le Français est accompagné de 12 coureurs (Hoste, Caritoux, Haghedooren, Van der Poel, Lavainne, Vallet, Van Holen, Bincoletto, Schepers, Dhaenens, Contini et Rooks). A 30 km de Nîmes, ces 13 hommes possèdent 1’22’’ d’avance.
Au 215ème km, Frank Hoste (Fagor) et Ronny Van Holen (Joker) s’extraient de ce groupe, suivis par Silvano Contini (Gis). Les autres sont repris 5 km plus loin.
Hoste, déjà vainqueur à 4 reprises sur le Tour (1 fois en 82, 3 fois en 84, année où il sera maillot vert à Paris) est le favori mais il se méfie terriblement de Contini : «  Van Holen relayait correctement mais Contini nous faisait savoir qu’il était las, qu’il avait du mal à suivre la cadence et je m’en méfiais terriblement. L’Italien est toujours malade quand on roule et tout à fait remis lorsque la banderole est en vue. » Au sprint, le Belge ne lui laisse cependant aucune chance.

Hoste a également remporté 2 étapes du Giro et Gand-Wevelgem 1982.

 Le vent joue son rôle
Les lâchés, fatigués par l’attitude belliqueuse de Hinault dans les Pyrénées, ne se comptent plus. Et ce, d’autant plus que le vent qui a soufflé de côté en fin d’étape a occasionné de nombreuses cassures.
L’une d’elles a coûté 49’’ à des coureurs peu à l’aise dans les bordures : Delgado, Lejarreta et Herrera qui déclare à l’arrivée : « Je n’ai pas fait attention et, de toute façon, je suis un peu malade. J’ai pris froid sur la poitrine avec l’eau fraîche que nous avons reçu dans les cols, j’ai de la fièvre, même si je l’avais voulu, je n’aurais pas pu rester devant, tellement ça roulait vite. »

Classement de l’étape

Classement général