Earley, le 3ème Irlandais
Lilholt est le premier attaquant de la journée au 12ème km. Son objectif est clair : reprendre le maillot vert que lui a ravi hier Sean Kelly. Pour cela, il lui faut remporter les premiers sprints-bonifications. Peine perdue. Le peloton revient rapidement sur lui.
Au 65ème km, le champion de France 1988 et 1989 Eric Caritoux (RMO), Martin Earley (PDM) et Michael Wilson (Helvétia) trouvent l’ouverture. Philippe Louviot (Z-Peugeot) les accompagne à partir du 86ème km. Le quatuor compte bientôt 2’30’’ d’avance sur le peloton.
A 13 km de l’arrivée, Louviot tente sa chance mais il reste constamment en ligne de mire de ses poursuivants. Il abdique dans les rues de Pau tandis que Bezault et Tebaldi manquent d’un souffle la jonction avec ce groupe de tête.
L’Irlandais Earley se dégage dans les derniers hectomètres et l’emporte : "Quand Louviot est parti, j’ai tout de suite vu qu’il n’irait pas loin. Nous l’avons toujours eu en ligne de mire et lorsque nous l’avons repris, j’ai pensé que ça faisait un client de moins pour le sprint. Mais en me retournant, j’ai découvert que d’autres concurrents revenaient fort. Me sentant au mieux, je n’ai donc pas hésité. J’ai résolument pris ma chance à moins d’un kilomètre du but et j’ai foncé". Il s’agit, pour ce fidèle équipier de Kelly qu’il a suivi de l’équipe Kas vers l’équipe PDM, de sa 2ème grande victoire après une étape du Giro en 1986.

"Kelly et Roche sont des superstars. Moi, je suis là pour faire mon métier et tenter de gagner quelques courses par-ci, par-là" (Earley).

Classement de l’étape

Classement général