Abandon du "Vieux Gaulois"
Souffrant terriblement "des reins" depuis plusieurs jours, Eugène Christophe (9ème du général) prend courageusement le départ à Bagnères-de-Bigorre sous le coup de 2 heures du matin. Las, "Cri-Cri" met définitivement pied à terre dans le col du Portet d’Aspet. Vainqueur cette année, à 35 ans, de Bordeaux-Paris et de Paris-Tours, 2ème de Paris-Roubaix, Christophe faisait partie des grands favoris d’une épreuve qui ne lui a guère réussi (2ème en 1912 ; 3ème en 1919).

  Peu de changements au général
Il fait encore nuit noire lorsque 29 rescapés abordent "les redoutables pentes, rendues plus redoutables encore par une boue épaisse, du Portet d’Aspet" (H. Desgrange "L’Auto"). Au sommet, Lambot précède de quelques secondes Thys (leader du général), Scieur, H Heusghem et Barthélémy. Masson passe avec 3’35’ de retard, Rossius avec 4’. Ces 7 hommes se regroupent un temps avant d’affronter le col de Port dans lequel Masson et Barthélémy accusent le coup. Les cols de Puymaurens et de la Perche ne changent rien à la donne : Thys, Lambot, H. Heusghem, Scieur et Rossius ne se quittent plus et c’est au sprint, allée des Platanes à Perpignan, que Jean Rossius s’impose devant ses 4 compatriotes.

4ème victoire d’étapes pour le Liégeois Jean Rossius, champion de Belgique 1919, 4ème du Tour en 1914.

 Classement de l’étape

 Classement général