27 km/h de moyenne
Le train, très lent en ce début d’étape, n’empêche pas Garrigou de tomber et de se faire mal aux mains. Cornet s’octroie 3 ou 4 kilomètres d’avance avant d’être rattrapé au contrôle de Cognac où 19 coureurs signent ensemble.
La bataille commence juste après, dans les côtes assez raides qui séparent la ville du digestif le plus célèbre au monde de celle de Saintes. A La Rochelle, ne demeurent plus en tête que Petit-Breton, Passerieu, Faber, Paulmier, Canepari et Gerbi. Ces 6 hommes doivent, à partir de Rochefort, affronter une terrible tempête de vent qui les cloue littéralement sur place. Non sans humour, Petit-Breton demande à Desgrange de «  fermer la fenêtre pour empêcher le vent d’entrer ».

 « L’Argentin » de Nantes
Dans les 40 derniers kilomètres, Petit-Breton « sort le grand jeu, de ces crises gesticulantes et sonorisées qui font recette au Madison Square Garden » («  Petit-Breton » R. Bastide) pour terminer à Nantes en solitaire avec 12’ d’avance.
Faut dire que «  L’Argentin » a passé les 2 premières années de sa vie en Loire-Atlantique avant que son père ne rejoigne Buenos Aires. L’année dernière déjà, il avait tenu à remporter cette étape, particulièrement importante à ses yeux.

Très sollicité sur ses terres natales, Petit-Breton (à gauche) préfèrera sagement rester seul dans sa chambre pendant la journée de repos.

 Faber ou Passerieu pour la 2ème place
Mal en point après sa chute, Garrigou ne se classe que 7ème. Le champion de France semble désormais décroché par rapport à Passerieu (2ème de l’étape) et Faber (3ème). Ces 2 As sont maintenant à égalité au classement général, loin derrière Petit-Breton.

 Classement de l’étape

 Classement général