La tramontane pour unique adversaire
Pas un démarrage à noter avant les 50 derniers kilomètres ! La faute au vent violent qui pousse, surtout entre Béziers et Carcassonne, les coureurs à se regrouper. Tout au moins ceux qui le désirent car H. Desgrange note avec dépit que «  10 mètres après le départ, De Maria, l’homme au bonnet rose, Perreard, Antoine, Guichard et quelques autres naviguaient déjà séparés du peloton. Deux kilomètres plus loin, les deux Wattelier en faisaient autant, et pourtant, Edouard a gagné Bordeaux-Paris et Antony est arrivé ces jours ci 4ème en haut de Laffrey ». Une tactique que réfutent complètement Noël Combelles et Martin Soulié. Les 2 «  Ténébreux » tiennent particulièrement à signer avec le peloton de tête, le 1er à Béziers, le 2ème à Carcassonne, là où leur famille les attend, bien évidemment.

 8 au sprint
Desgrange pense que 11 coureurs vont se disputer la victoire d’étape à Toulouse. Pas tout à fait puisque Beaugendre lâche bientôt prise tandis que Garrigou et Gerbi sont victimes d’ennuis mécaniques.
Restent, sur les Allées Saint-Michel, 8 hommes pour l’emballage final. 8 ! C’est 1 de trop car seuls les 7 premiers entrent dans les prix. Tant pis pour Georges Fleury qui fait aujourd’hui office de dindon de la farce.
François Faber n’en est pas aux mêmes considérations. Le «  Géant de Colombes » remporte sa 3ème étape devant Petit-Breton qui conforte sa place de leader du général.
Notons que Dortignacq a abandonné, souffrant d’ «  abominables coliques ». Et dire qu’après-demain, la Grande Boucle traverse Peyrehorade, "sa" ville !

 Classement de l’étape

 Classement général