Thys devant 10 de ses collègues

Les Alcyon au départ : à gauche, M. Buysse puis Defraye (3) et L. Buysse (2)

2h45’ du matin : Au Pont de Saint-Cloud, Desgrange libère le peloton pour le départ réel. Bien vite apparaissent les premières côtes, celles de Flixecourt et de Moufflers. En réalité, rien de redoutable jusque Fécamp que 22 coureurs traversent ensemble. C’est ensuite, à un peu plus de 50 km de l’arrivée, que la course s’anime. Petit-Breton, Georget, Lapize crèvent. L’allure s’en ressent et l’on atteint désormais les 40 km/h ; 60 dans la descente d’Octeville qui précède l’arrivée au Havre. Georget et Lapize parviennent à rejoindre le groupe de tête qui comprend encore 11 hommes au moment du sprint final : Thys, Garrigou, Pélissier, Georget, Alavoine (Peugeot), Rossius, Mottiat, Deman, Gauthy (Alcyon), Girardengo (Automoto) et Lapize (La Française).
Philippe Thys, vainqueur du Tour l’année dernière, s’impose. L’Anderlechtois, très discret cette saison, a donné rendez-vous à ses supporters lors de la Grande Boucle. Il tient parole.

  Coup de projecteur sur les anciens vainqueurs
Ils sont 7 à s’être imposés les années précédentes. Seul Trousselier, 38ème à 32’10’’, semble avoir déjà hypothéqué ses chances.
Thys, Garrigou et Lapize sont arrivés en tête. Defraye (13ème à 3’21’’), Faber et Petit-Breton (15ème et 17ème à 6’21’’) ont été victimes de crevaisons. Pas grave.

  Pendant ce temps…
Quelques heures plus tôt, à Sarajevo, l’Archiduc François-Ferdinand, héritier du trône d’Autriche-Hongrie, a été assassiné… La première guerre mondiale rode.

 Classement de l’étape et classement général