Pas de chance
Pour la première fois depuis le départ de l’épreuve, les coureurs roulent sous le soleil. Pas grand-chose à noter en ce début de journée, si ce n’est l’incident de Ferdinand Le Drogo qui, à Kernilien (km 94), casse sa roue arrière, tombe et casse sa roue avant ! Le pauvre doit emprunter les 2 roues d’un spectateur afin de poursuivre son chemin.

 La bataille s’engage
A Morlaix (km 114), les côtes commencent à s’enchaîner les unes après les autres. P. Le Drogo, Frantz, Demuysère et Van Slembrouck se retrouvent bientôt en tête, poursuivis par Verhaegen, Vervaecke, Rebry, Joly et Déolet. Lorsque les 5 poursuivants rejoignent les 4 premiers cités, le train ralentit. Ce qui permet à une cinquantaine d’hommes de se regrouper.
Mais Frantz est alors victime d’un incident mécanique. Le double vainqueur de l’épreuve reste plusieurs minutes sur le bord du chemin. Il lui faudra fournir un bel effort pour reprendre contact, à Landivisiau (km 167), avec le peloton.

 De Waele en jaune
Peu après, De Waele, Verhaegen, Delannoy et Orecchia s’échappent. Après Landerneau (km 183), Orecchia puis Verhaegen sont lâchés. Les 2 coureurs « Dunlop » se relaient parfaitement jusqu’à Brest où l’Anversois Louis Delannoy (1902-68) s’adjuge la plus belle victoire de sa carrière tandis que Maurice De Waele revêt le maillot jaune, Dossche terminant dans le peloton à 3’8’’.
Attention : De Waele, 2ème du Tour 1927, 3ème en 1928, n’est pas le premier venu…

Pas de sprint véritable entre les 2 Flamands qui courrent pour la même firme.

A Delannoy l’étape, à De Waele le maillot jaune. Logique.

 Classement de l’étape

 Classement général