Un début de course tonitruant
A 2 heures du matin, lorsque les coursiers prennent le départ du Havre, chacun s’attend à ce que le réveil se fasse en douceur. Pas du tout ! Dès les premiers kilomètres, les routiers se jettent à cœur perdu dans la bataille. Quelle mouche les a donc piqués ? Il semble que ce soit le rempierrement de la route qui ait provoqué de nombreuses crevaisons (Sellier, Pélissier, Mottiat) et de vilaines chutes (Alavoine) parmi les leaders. Résultat : une vingtaine de groupes éparpillés le long du chemin.
Lorsque le jour se lève, le rythme ralentit. Tant et si bien qu’au ravitaillement de Rouen, sous le coup de 5 heures du matin, 40 coureurs se trouvent en moins d’une minute. L’allure faiblit encore par la suite. A Honfleur, seul Alavoine n’a pas encore effectué la jonction. Ce qui ne tardera guère.

 Le triplé de Bellenger à Cherbourg
Dans les côtes qui suivent Valognes, Nicolas Frantz tente plusieurs démarrages qui ont pour effet d’émietter le groupe de tête. Bellenger et son ami Jacquinot, Ville, Mottiat et Huyvaert résistent à ses assauts. Ces 6 hommes arrivent ensemble à Cherbourg où Romain Bellenger l’emporte au sprint pour la 3ème fois de sa carrière (1921, 22, 24).
Le maillot jaune Bottecchia et les frères Pélissier terminent à 24’’.

Classement de l’étape

Classement général