Doublé de Goethals au Parc des Princes
Le départ a lieu à 2 heures du matin. A 14 heures, une trentaine de coureurs passent à Beauvais avec une heure un quart de retard sur l’horaire prévu. Ils sont encore 25 à Paris pour se disputer la victoire d’étape. L’Avenue de la Reine aboutissant au vélodrome du Parc des Princes est noire de monde. Félix Goethals parvient à se faufiler mieux que les autres et s’assure une vingtaine de mètres d’avance qu’il conserve jusqu’à la ligne.
13ème du classement général final, le Calaisien apprécie particulièrement la fin du Tour puisque c’est déjà lui qui s’était imposé à Dunkerque lors de l’étape précédente. Un doublé qu’il avait également réalisé l’année dernière !

 « Le lévrier l’emporte sur l’homme épais »
Il faut remonter à Garrigou en 1911 pour voir un Français gagner la Grande Boucle. C’est dire la folie qui s’abat sur le Parc des Princes : les barrières s’effondrent, la pelouse est envahie, Henri Pélissier est porté en triomphe. A 34 ans, « La Ficelle » reçoit son bâton de maréchal. Avec l’assentiment d’Henri Desgrange : « La vérité c’est que c’est aujourd’hui le lévrier qui l’emporte sur l’homme épais genre Lambot, Scieur ou Heusghem que nous croyions être pour toujours l’homme-type du Tour de France » ("L’Auto" du 13 juillet 1923).

Henri Pélissier dans la côte de Poix. Un Français vainqueur du Tour, 12 ans que les Français attendaient ça..

Classement de l’étape