Déroute de l’équipe de France
Dans les rues d’Annemasse, le maillot jaune Bautz zigzague pour éviter les rails de tramway. Résultat : Thiétard se retrouve par terre, la clavicule cassée. Speicher, lui aussi, a goûté du bitume mais il s’est relevé pour terminer l’étape avec le groupe de tête. Malheureusement, les médecins constatent alors que le champion de France souffre d’une profonde déchirure à la tête de l’humérus. C’en est fini pour le vainqueur du Tour 1933.
Les déboires de l’équipe de France ne s’arrêtent pas là. Dans la montée du col des Aravis, une voiture officielle fait tomber Archambaud (2ème du général) et casse son vélo. « Le Nabot » doit prendre celui de Le Grevès et le régler à ses dimensions. Furieux, il perd le contact avec les leaders et finit 30ème de l’étape à 7’34’’.
Lapébie se classe quant à lui 51ème à 11’32’’.

 Vervaecke vise le classement du meilleur grimpeur
Rien d’autre à signaler que l’accident d’Archambaud dans le col des Aravis, si ce n’est le sprint au sommet entre Bartali et Vervaecke. Le Belge l’emporte, non sans avoir quelque peu tassé le Toscan.
Vervaecke préfère ne pas avoir à renouveler cet effort dans le col du Tamié. Il s’enfuit le plus tôt possible pour franchir le sommet avec 22’’ d’avance sur Gallien.
La descente permet à 26 coureurs de se regrouper avant de se disputer la victoire au sprint. L’individuel belge Gustaaf Deloor, vainqueur des 2 premières éditions de la Vuelta en 1935 et 36, s’impose.

Gustaaf Deloor (1913-2002) terminera 16ème de ce Tour de France, le seul auquel il participera.

Classement de l’étape

Classement général