Parcours : Cols des Ares, de Portet d’Aspet ; de Port ; du Port d’Envalira ; d’Ordino et montée d’Andorre-Arcalis.

 Hommage à Casartelli
Les 3 premiers cols sont gravis au train par le peloton qui s’arrête une minute dans le Portet d’Aspet pour rendre hommage à Fabio Casartelli, décédé dans la descente de ce col 2 ans auparavant.

 3 hommes sonnent le début des hostiltés
La course ne débute réellement qu’à Tarascon-sur-Ariège, km 137, mais il faut encore attendre 26 km pour voir la première échappée se constituer. Elle est l’oeuvre de Rinero, Kasputis et Arroyo qui possèdent 3’ d’avance au km 167. Les 3 fuyards sont repris dans le Port d’Envalira où 11 coureurs basculent ensemble (km 199).

 Baroud d’honneur de Vasseur
Un regroupement a lieu dans la descente avant que Jean-Philippe Dojwa, 15ème et 1er Français en 1993, se permet d’attaquer lors de la montée du col d’Ordino. Le coureur de La Mutuelle de Seine-et-Marne franchit en tête le sommet (km 224), 30’’ avant ses premiers poursuivants. Il est ensuite rejoint par le maillot jaune Vasseur qui s’offre un baroud d’honneur et par Fincato. Les 3 hommes abordent en premier la dernière difficulté du jour, la montée d’Arcalis.

 Ullrich frappe fort
Tout se joue à moins de 10 km de l’arrivée lorsque Jan Ullrich porte son attaque, enfin, son accélération, devrait-on dire : "J’ai continué de rouler au train. Mais, sur la fin, quand je me suis retourné, je n’ai plus vu personne derrière. Alors, j’ai continué". Le coureur de la Télékom laisse sur place le trio d’échappés (« J’ai vu passer Ullrich qui pédalait 3 fois plus vite que moi en même temps que je connaissais une petite fringale. Je roulais alors à 14-15 à l’heure, mes pulsations-minute étaient à 184, une de plus et j’étais mort. » avouera à l’arrivée Vasseur, 25ème à 7’44’’) et gagne sa 2ème étape sur la Grande Boucle (1 en 1996). A 23 ans et 7 mois, l’ex-Allemand de l’est installé près de la frontière française, à Merdingen, s’empare du maillot jaune. Pour longtemps peut-être. Le petit jeu qui consistait à savoir qui était le véritable leader de l’équipe Télékom prend fin : Riis (5ème) concède 3’23’’.

Vers un 1er succès allemand ?

 Virenque et Pantani limitent les dégats
Marco Pantani et Richard Virenque terminent à 1’8’’. Ce qui permet au Français de s’installer à la 2ème place du général. Seule ombre au tableau : les commissaires lui ont infligé 20’’ de pénalité pour ravitaillement irrégulier. Le Varois assure de son côté n’avoir été qu’aspergé par son directeur sportif, Bruno Roussel.

Classement de l’étape

Classement général